Que voudrait faire de Gaulle aujourd’hui ?
Il y a quelques jours, on a commémoré le cinquantième anniversaire de la mort du général de Gaulle. De beaux discours ont été prononcés. Néanmoins, une question n’a pas été posée : que voudrait faire Charles de Gaulle s’il revenait au pouvoir ?
Il voudrait restaurer l’indépendance de la France. Elle est aujourd’hui assujettie à une instance supranationale qui envoie des directives à l’État français ; et ces directives doivent être obligatoirement transcrites dans le droit français. La France est ainsi soumise à des commissaires qui imposent leur volonté. On ne les connait pas et on ne peut pas les virer. On se trouve en plein déni de démocratie !
Cette critique de la Commission de Bruxelles ne signifie pas que la France doive quitter l’Union Européenne. Mais il faudrait remettre en cause la toute-puissance de cette instance qui se comporte de plus en plus comme un directeur autoritaire et prétentieux. Charles de Gaulle refusait de sauter sur sa chaise comme un cabri en disant : « L’Europe !, l’Europe !, l’Europe ! ». Son successeur n’a pas cette retenue. Le peuple français n’est plus souverain car le président obéit à un pouvoir étranger.
Pour de Gaulle : « La France ne peut être la France sans la grandeur ». Or l’Allemagne est devenue la puissance dominante de l’Union européenne. Ce constat est évident depuis qu’Angela Merkel a décidé en 2015 d’ouvrir ses frontières à plus d’un million d’immigrés illégaux. Cette décision a été prise sans consultation des autres pays de l’Union européenne. La chancelière s’est comportée en impératrice de l’Europe. Elle a imposé sa volonté à des États soumis. Ensuite la Commission a été mandatée par l’Allemagne pour répartir des quotas d’illégaux dans les autres pays de l’Union européenne. Il s’agit d’une humiliation de trop. Si la France n’était pas dirigée par des technocrates se complaisant dans la servitude volontaire, elle aurait remis la chancelière à sa place !
Le général de Gaulle incarne le refus de la résignation face à l’adversité. En juin 40, il estime que l’armée française a perdu une bataille mais pas la guerre. Aujourd’hui, le président fait de beaux discours sur le « séparatisme islamiste ». Mais quelles sont les actions efficaces ? Il n’est pas décidé d’expulser les islamistes, de stopper l’immigration, de déchoir de la nationalité française les islamistes binationaux, de supprimer le droit du sol et le regroupement familial ou de stopper les financements occultes de réseaux islamistes.
La France est actuellement dirigée par des beaux parleurs qui vantent la République à longueur d’année. Mais ils sont incapables de défendre les intérêts de la France et de protéger les Français. En réalité, nous attendons que nos dirigeants nous proposent de restaurer la grandeur de la France. Vive la France libre !
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