LA TURQUIE DANS L’EUROPE ? NON MERCI !
La chancelière allemande MERKEL a-t-elle été prise d’un coup de folie ? En acceptant la perspective de recevoir dans son pays 800 000 migrants afro-asiatiques, elle a pris le risque d’une submersion non seulement de l’Allemagne mais de toute l’Europe. Les femmes allemandes de Cologne et d’ailleurs en ont senti les conséquences pour leur vertu.
Mais ne s’arrêtant pas là, MERKEL a unilatéralement décidé de relancer l’adhésion de la TURQUIE à l’UNION EUROPEENNE , une affaire de plus de cinquante ans, alors que les oppositions sont multiples. On se rappellera celle de Giscard d’Estaing qui a lucidement déclaré que ce pays n’est pas européen.
Cette question turque mérite un long développement qui nécessitera toute une série d’articles. On se contentera ici, d’une esquisse.
Géographiquement, le TURQUIE est en Asie. Elle est séparée de l’Europe par la Mer Noire. On objectera sans doute qu’il existe une TURQUIE D’EUROPE autour d’Andrinople.Ce qui de représente que 3% de l’étendue du pays et nous amène à l’histoire.
Historiquement si la TURQUIE a été en EUROPE c’est en tant qu’envahisseur : le sud-est de notre continent et les Balkans en savent quelque chose qui ont subi le cruel joug ottoman pendant plusieurs siècles et s’en sont libérés les armes à la main.
Culturellement, il s’agit d’un pays musulman sunnite, totalement différent du Christianisme européen qu’il a toujours combattu, soumis dans ses conquêtes. Il s’agit d’un pays tourné vers l’Asie Centrale,jusqu’au Xin Jiang chnois. Donc rien d’européen.
Mais surtout la TURQUIE fait peur. Elle a fait preuve dans le passé d’une indescriptible cruauté, que ce soit dans le sud est de notre continent, que ce soit lors du génocide arménien de 1915. Ce n’est pas si loin.
Encore aujourd’hui, le pays est loin de remplir les critères européens en matière de respect de ses minorités nationales, notamment la minorité kurde. Sa volonté de rétablir sa domination sur le monde arabe se fait sentir lourdement ( Syrie, Irak ), ses intrigues dans les Balkans ( Albanie, Bosnie-Herzégovine, Kosovo ) sont notoires.
La personnalité de son chef d’état, ERDOGAN, est un obstacle infranchissable. Sa mégalomanie, son autoritarisme, sa brutalité pour museler la presse en font un nouveau sultan néo-ottoman constitue un blocage. On se demande où MERKEL avait la tête...
Enfin, il faut au niveau des simple réalités, regarder les chiffres. Avec 80 millions de musulmans asiatiques, l’EUROPE ne serait plus l’EUROPE et perdrait toute identité. Elle deviendrait une gigantesque BOSNIE. Il suffit de se rendre dans ce pays pour en mesurer les tensions internes, les clivages, les déséquilibres, l’instabilité.
Est-ce que la chancelière prussienne veut? Nous reviendrons sur les liens historiques germano-turcs.
En tous cas, pour nous, c’est NON, MERCI
Daniel LALLEMANT
Conseiller National aux Affaires Européennes du RPF